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Kiri
18 juin 2007

Week-end à Barcelone

Tout commence par une atmosphère embrumée, prélice du week-end de chiotte que je vais passer. Comme vous pouvez le voir sur l’album web suivant, ma sortie de l’aéroport à Barcelone me dégoûte, peiné de voir s’ébouler devant moi grêle, pluie, orage, vent de tornade, chaleur étouffante et neige. Non sans rire, ce fut sous un soleil éclatant que je fit mes premiers pas sur le sol espagnol, tout plein d petit pas pour moi, mais tout plein de gros pas dans l’univers délicieux de la beauté féssia….. heu architecturale, pardon, de l’élégance espagnole…

 

Comme ya 225 photos, je vous propose de tout vous raconter, et pis normalement les photos de l’album suivent ce que je dis. Vous pouvez les suivre depuis le lien suivant :

http://picasaweb.google.fr/kirilover/Barcelone2007

 

Bon le vendredi matin, a 4h du matin, lorsque les ondes stridentes de ma montre se mirent en accord pour titiller avec frénésie les récepteurs endormis de mes tympans, il faut dire que je tirai un peu la tronche. Mais c’est pour la bonne cause, et bientôt je m’envolais dans un avion truffé d’allemand vers une des plus belle ville au monde, d’après les dires de certains. Un bref sandwich dégeu et qq ZZZZ plus tard, l’avion se pose avec fracas sur une piste déglinguée, après avoir rasé les plages immenses de ce qui semble être Barcelone. Le temps de récupérer mes bagages, d’acheter une carte de téléphone, je me retrouve dans le hall non moins  immense de Barcelone. Un rapide coup de téléphone a Marta (oui oui, l’électricité existe aussi en Espagne), et je sors de l’aéroport. Marta, c’est une espagnole (enfin pardon une catalane, fo pas lui dire qu’elle est espagnole, sinon vous pouvez mettre en péril les 2 lourds, ou légers c’est selon, éléments suspendus au niveau de la séparation de votre bassin en deux longues jambes) que j’ai connu pendant mon stage en Hollande, et qui a maintenant entamé une thèse a Barcelone. Elle a exactement la même formation que moi (gros background, yeah, de chimie organique et spécialisation en biochimie par la suite), a 1 an de plus que mon humble personne, et résidé désormais dans sa ville natale avec son Jule, qui lui a finis sa thèse et va partir a Grenoble faire son post-doc, rien que ca… Bref, tout ça pour dire que Marta me dit de me rendre à

la Plaza

Catalogna

, ma ma miiiiiiiiaaaaaaaaa. !!!!!!!!!

 

Ce qui me frappe en sortant, c’est la couleur des taxis, exactement les mêmes que en Argentine, touche touche, c’est plaisir des yeux. Le soleil m’éblouie donc, tout comme les système électronique planqué derrière l’objectif de mon appareil photo fraîchement acheté ça que des salopards m’ait piqué l’ancien à Nîmes, et même que si je les retrouve hé ben ça va chier pour leur gueule parce que c’est vrai ça quoi, y commence a y en avoir marre de tout ça, et puis j’aime pas le orange et les caniches ça aboie tout le temps et patati et patata…. Bref, la photo est en contre jour. Ce qui me frappe en sortant, et ce qui fera d’ailleurs plaisir tout le week-end, ce fut donc le temps. Un soleil éclatant sans être brûlant, une température de 20-25 degrés, un ptit vent, bref le temps idéal pour se balader en bermuda, tee-shirt, tongue, et c’est ce que je m’empresserai de faire sitôt arrivé chez Marta.

 

Le bus qui m’emmène à

la Plaza

ma ma mia se jete dans les embouteillages. J’ai alors tout le temps pour prendre des photos. Nous traversons les nouveaux quartiers de Barcelone, visiblement cette ville s’agrandit, mais joliment et verdurement on va dire, ce ca fais bien plaisir. Je remarque tous les climatiseurs accrochés un peu partout sur les immeubles, ce qui me rassure dans mon choix de ne pas venir visiter cette ville en juillet ou en août, ouf ! Puis je commence a taper la discute avec mon voisin, catalan parlant français, qui me fais une visite guidé. Son sourire et ses lunettes me laisse penser qu’il s’agirait d’un homosexuel, et ce soupçon se confirmera par la suite de mes visites, Barcelone est une ville bourrée d’homo. Bref. Nous passons devant notamment le salon des expositions de Barcelone, ces 2 grosses tours qu’on peut voir sur l’album. Et enfin, j’arrive à la plaza Catalogna, dominée par le bâtiment massif de la banque espagnole.  Bon, on en est a la photo numéro 2, et j’ai écrit une page word, donc a ce rythme c’est parti pour 110 pages, et comme j’ai pas non plus envie d’y passer la nuit, et que de l’autre coté vous avez ptet pas non plus le moyen de faire semblant de regarder un truc intéressant sur votre ordinateur pendant 4 heures sans que votre boss se pointe, je pense surtout aux VRP, je vais accélérer un tantinet.

 

Un autre coup de fil a marta pour se fixer RDV dans 1 heure, et je pars flâner au hasard à la recherche d’un petit déjeuner. Il est 11H, Julien s’éveille. J’emprunte LA rue piétonne de Barcelone, qui s’étend jusqu'au rivage ensoleillés perdus dans l’horizon bleutée de la magie surnaturelle espagnole, vive les paraphrases. Déjà l’appareil photo se met en branle, pour immortaliser ces façades de pierres bordées de balcons en fer forgées et ornées de sculptures plus rigolotes les unes que les autres. Je bifurque au pif, et me retrouve sur une superbe place. Je suis alors étonné de voir un ptit groupe de jeune se rouler tranquillement un pétard en plein milieu de la rue, dans que personne ne dise rien. Il faut dire que la relation entre la drogue et l’Espagne est plutôt comique. Un simple exemple : dans les bureaux de tabacs, bien sur aucune autre drogue que le tabac n’est disponible, mais par contre tout le matériel pour se rouler des joints est en libre achat. Une ambiguïté frappante, révélatrice du laisser aller du gouvernement espagnol. Bien, pas bien, je m’en fous un peu, c’est juste un constat. Bref, je m’attable a ce mignon petit café, et déguste ma salade de fruit, des vrais fruits, pas comme ici en Allemagne, en découvrant le sourire des espagnoles. Puis je reviens à

la Plaza

, en passant devant les grands magasins façon local, et je retrouve enfin Marta, en superbe robe rouge et tee-shirt noir, façon danseuse de flamenco, et toujours avec ses rigolotes lunettes vertes. Elle me conduit chez elle pour que je pose mes affaires, et détail amusant, nous repassons exactement par le chemin que j’avais emprunté 1 heures plus tôt pour prendre mon petit dej, hihihi, a croire que je connais déjà Barcelone qq part au fond de moi !

 

La journée étant déjà bien entamé, nous restons dans son quartier à flâner, et nous allons donc faire un tour a un marché couvert situé juste à coté de chez elle, le très fameux Mercat Boqueria, découvrant alors la fraîcheur des produits culinaires espagnols accompagné de la douceur de leur prix. Je repartirai d’ailleurs en Allemagne chargé de qq jambons fumés, saucissons, et autres lards, miam miam miam. Nous déjeunons ensuite dans un petit restaurant tout près de la, nous remplissons le bide comme on dit comme des oufs, pour seulement 11 euros, un vrai régal !! Puis je repars seul vers les plages de Barcelone, avec le vélo de son copain, Edu (prononcer édou). Un superbe vélo, tout bête mais peint en vache, comme vous le verrez sur les photos, ce qui le vaudra a plusieurs reprises au cours du week-end, de me faire prendre en photo par des touristes, hihihi. Je passais en effet pour un espagnol, sur mon vélo avec mes écouteurs et mes lunettes de soleil, c’était rigolo. Avec ce vélo, j’aurai le lendemain et le surlendemain, tailladé Barcelone en long, en large et en travers, tel un bloc de lard dont on ne voudrait pas perdre une seule bouchée.

 

Sur les conseils de Marta et de Edu, j’ignore les plages bondées à touriste et m’enfonce sur le rivage qq kilomètres de plus. J’arrive alors a des plages tout aussi belles, mais beaucoup plus propres. Le vent ici par contre, souffle beaucoup plus fort, et les vagues s’y adaptent forcement, au grand dam des baigneurs. Je me risque tout de même a faire qq brassées, mais la température on va dire, heu, légèrement basse, de l’eau commença à transformer mes poils de cuisse en d’innombrables cure-dents, de telle sorte que je ressemblai bientôt à un hérisson albinos en manque…. Bref, je sors de la, et décide finalement de jouer la crevette en bronzant et pionçant plus de 2 heures.

 

Puis vient enfin le temps de la soirée. Avec Marta, nous partons dîner avec ses potes d’un cours d’allemand qu’elle prend régulièrement. Le choix se porte sur une pizzeria, avec là encore des serveurs plus efféminés les uns que les autres. Et là encore, le rapport qualité prix penche indéniablement d’un coté que je vous laisse deviner tellement que c’était bon…. Bref, entrée, pizza, dessert, vin a foison et digestif = 20 euros, yeah, gracias !!!!! Le tout accompagné d’une musique house des plus underground. Il faut dire que j’ai débarqué un week-end un peu spécial. Certes on pourrai penser que j’ai mal calculé mon coup, puisque j’y suis allé une semaine tout pile avant les férias de Barcelone, mais en même temps, je suis arrivé sans le savoir le week-end du plus gros festival techno house d’Europe. Bon en même temps ça changera rien, car n’ayant pas 50 euros à claquer pour entrer y assister, j’aurai passer mes 2 soirées espagnoles dans des bars non moins sympathiques. C’est ainsi que après un bref passage dans un club indifférent, nous partons, Marta et moi, retrouver Edu dans le bar où il travaille le soir : un superbe bar rock’n’roll, boiserie sur les murs, vieux western sans son des années 1920 projeté sur grand écran, et rock’n’roll old generation a gogo, un vrai bonheur, on a dansé comme des dératés pendant 2 heures, du pur bonheur. La soirée se termine dans le partage de la bonne humeur qui anime chaque barcelonais et barcelonnette depuis le fond de son cœur jusqu'à la pointe de ses cheveux : en poussant la porte de l’immeuble, je suis attiré par des voix provenant de la place toute proche. Je découvre alors un groupe de 4 jeunes, en train de chanter le blues, a 4h du mat’, comme ça, pour le fun. Qq bado comme moi filme la scène tandis que d’autre se laisse bercer par la mélodie. Du bonheur à l’état pur, un bonheur cristallisé, indestructible, fragile et précieux.

 

Le lendemain, après un lever tardif, et un délicieux petit déjeuner, je laisse mes 2 amis, car ils doivent se rendre à un mariage pour la soirée, loin de Barcelone, et je pars donc à l’assaut des visites. Un bref passage devant les puces de Barcelone et je m’engouffre dans le metro, en direction de la superbe cathédrale, je veux bien sur parler de la « temple de la sagrada familia », un chez d’œuvre de Gaudi, cet architecte a qui l’on doit temps de magie a Barcelone. Devant moi se dresse alors ses gigantesques tours de pierre, aux allures de châteaux de sables dégoulinants. Je rentre ensuite et découvre une voûte immense, toujours pas finie, plus d’un siècle après le début de la construction. Les immenses piliers en forme d’arbre sont, tout comme le reste, ornés de multiples sculptures aux formes aussi variées que bizarres, donnant à l’ensemble des airs de dessins animés, et de palais de glace. J’ai particulièrement admiré les sculptures au dessus de la porte d’entrée. Rien a voir avec le ptit buste en porcelaine de Madame la baronne de Troubadour, non là on vise plutôt le gros calibre. Vous remarquerez que tous les regards des statues converge vers le bas et le centre, admirant le Christ tout juste né, ou encore le pic des toits d’ouvrant comme des œufs, laissant apparaître de multiples fruits vers le ciel. Perso ça me fait penser aux œufs dans le film Alien, mais bon, chacun ses références, hihihi.

 

Puis, en m’accrochant à mes petites jambes, je pars lentement vers les champs Elysées local. 2 divins sons bercent mon voyage au travers de mon lecteur MP3, et ce seront ces sons qui accompagneront tout mon week-end, tant il fut reposant et aromatisé du doux parfum de la solitude. Un grand merci donc à vous deux, Olivier et Vincent (ou plutôt Olive et Vince), car c’est bien de Bob Marley et de Junior Byles dont je veux parler. Sans vous, ces deux formidables chanteurs de reggae n’auraient pu donner à mes visites ce caractère si agréable, donc mille merci. Je passe donc devant des bâtiments plus superbes les uns que les autres, parfois sans trop savoir ce dont il s’agit. Celui en brique rouge avec des toits en pointe, c’est

la Casa

de les Punxes. Des balcons a couper le souffle et des sculptures sur les murs à se faire retourner Michel Ange dans sa tombe. La je me dis que Barcelone me réserve encore pas mal de surprise, à ce rythme. J’arrive alors bientôt sur les champs Elysées, que je descends tranquillement vers la seconde plus grosse œuvre de Gaudi,

la   Casa

Mila

La Pedrera.

Apres

le château de sable géant, Gaudi nous a ici servi sur un plateaux d’argent un gigantesque flan a la crème chantilly de 5 étages, miam miam miam. Je me précipite pour visiter ce, ce truc quoi, ya pas d’autre mot, hihihi. Ca a été construit en début de siècle pour abriter des appartements luxueux que leurs propriétaires pouvaient modifier à volonté grâce a des cloisons mobiles. Un appartement a été reconstitué avec les meubles d’époques. Une rapide photo vers le bar me révèle les délicieux breuvages que semblaient s’enfiler nos gentils ancêtres en ces temps reculés. Puis la visite s’achève par une visite des toits, où il est permis, entre autre, de découvrir les maquettes des plus grands monuments de Barcelone. Puis vient enfin le moment ultime, monter sur ce toit. On y découvre comment Gaudi a su dissimuler de nombreuses cheminées et conduit d’aération tout en conservant la dimension délirante de l’architecture globale, vraiment, c’est énorme ! Un rapide coup d’œil aux alentours vers les montagnes toutes proches ou vers les jolis appartements aux alentours, et me voila reparti sur les champs elysés, à la conquête d’une autre demeure rigolote, toujours de Gaudi :

la Casa

Batllo.

Une étrange maison de poupée bleue, oscillant entre une maison de stroumph et une glace fondante. Malheureusement, mon porte monnaie considérablement allégé par les précédentes visites et par les souvenirs achetés, je ne suis pas rentré dans ce petit palais, amis ça aurait été marrant, il faut bien le dire.

 

A peine le temps de rentrer et de m’acheter le kebab local, je décide de repartir. Ha oui mais non, il faut quand même que je vous parle du kebab local. Rien a voir avec tous les autres kebab. La, le mec aplatit devant vous la pâte, la fais cuir dans son grands four, calmement, vous garnit le tout d’une succulente viande de poulet, et vous vous retrouvez 3 euros plus tard avec un superbe tapes de Kebab, comblant de bonheur vos petites papilles gustatives, jusqu’alors accablés de n’avoir eu que pour seuls agréments les quelques bien loin mais non moins délicieux morceaux de croissants dégustés 8 heurs plus tôt.

 

Il est déjà 7 heures du soir, et je décide de repartir, en vélo cette fois, à l’assaut de la bite géante de Barcelone comme dirait Marta. Cette expression très élégante que j’espère le CSA bien aimé ne censurera pas désigne en réalité un autre bâtiment de Gaudi, que je trouve plutôt en forme de doigt que en forme de pénis, mais enfin bref on s’en fous, je m’échappe donc vers ce truc. Un bref passage devant les arènes du coin, et me voici arrivé à proximité de cette verge. Vous en conviendrez, ça ressemble quand même pas trop trop, ou alors Edu est configuré bizarrement, hihihi. Des gentils passants me prennent en photo devant ce tube Labello géant, puis je pars un peu au hasard dans un chemin qui, dixit la carte, doit me mener à la plage ou j’étais hier. Vas donc pour la carte, et je me retrouve alors (décidément j’ai du bol quand je me balade au hasard) dans une superbe rue piétonne, bordé d’immeubles anciens et de platanes, au milieu des familles heureuses de se promener dans ce paradis terrien. Et alors, là, master coup de bol, j’arrive enfin a la plage, après avoir dégusté une glace dans ce qui semble être un glacier très réputé, a en juger par la longue de la file d’attente. Miam, slurp, gloups, et merde mon bermuda plus tard, j’arrive donc à la bonne plage. Et juste là, sur

200 mètres

, sont alignés sur le trottoir des dizaines de gigantesques dragons en cartons, sortis de je ne sais où. Après les avoir tous pris en photo, je me fait expliquer par les quelques rares espagnols a parler anglais (oui je sais, c’est mal, je ne parle pas espagnol) qu’il s’agit en fait d’une fête catalane, ayant lieu tous les 10 ans seulement, et réunissant toutes les villes de catalane !!!!! Imaginez le truc, moi, pauvre touriste qui se paume volontairement en vélo, et qui débarque par le plus grand des gigantesques hasard en plein milieu d’un manifestation ayant lieu tous les 10 ans, hihihi, chui vraiment vraiment mais alors vraiment cocu, et comme je ne connais pas le nom de celle qui me fait ça, il parait que ça veut dire que je suis vraiment désiré, c’est cool, hihihi. Tous les dragons sont ornés de pics en métal, car ensuite a 9h30 il y a un défilé avec du feu, et les dragons sont portés tout le long de la rue piétonne que je viens d’emprunter, avec des torches au bout des pics. 9h30 approche, mais je décide de poursuivre on chemin vers le plage et le port, afin de profiter des couleurs du coucher de soleil pour réaliser quelques clichés supplémentaires. Les 2 grandes tours abritent des bureaux, et sont synonymes du nouveau quartier qui s’est développé sur la cote de Barcelone, avec des sculptures et des allées qui m’ont rappelé l’exposition universelle de Hanovre, en 1998. Puis je suis enfin revenu vers la place de Les Drassanes, avec l’obélisque et un mec important à son sommet sans doute, je crois le fondateur de la révolution catalane, ou un truc comme ça. En rentrant à l’appartement, des filles touristes dans un car font toc toc a leur vitres, et s’écroulent de rire en prenant en photo mon vélo vache.

 

Vous n’aurez pas de photos de la soirée, car je n’y avais pas pris mon appareil. On s’est retrouvés avec des potes de marta, donc une fille superbe, provoquant une chair de poule dix fois plus intense que l’eau glacée de la veille à la plage, qui me parut sur le coup en souvenir plus que chaude à coté de ce tourbillon de glace qui se propulsait à mes yeux. Comme d’hab, ma timidité l’emportera, mais ma mémoire aussi, pfiou. Bref, on va passer 2 heures dans un bar a bière, duquel on se fait jeter par le vigil car j’ai mis trop de temps pour pisser, pas de bol juju, hihihi. On se dirige ensuite vers la plus grosse boite de Barcelone, mais impossible de rentrer. On se réfugie finalement dans une autre grosse boite, et la soirée s’écoulera énergétiquement jusqu’a 7 heures du matin, après l’absorption de quelques quantités très peu raisonnable de breuvages alcoolisés.

 

5 heurs plus tard, il est 1h de l’aprèm, et je me réveille avec un mal de tronche aussi intense que celui de Edu et Marta qui visiblement ont aussi bien profité du mariage en rentrant à la même heure qu moi, hihihi. N’empêche, ni une ni deux, devant leur flemme draconienne, et leur volonté de rester dormir toute la journée, je reprends le vélo pour me lancer dans le plus beau parc de Barcelone, selon les conseils de Edu. Apres m’être paumé, je passe devant la fac et je me glisse derrière les vélos pousse pousse du coin, et je m’élance au hasard dans les petites rues de Barcelone. De temps en temps, je tombe devant un truc connu, ou une rue bondée de bobs, de lunettes de soleil et d’appareils photos, révélant la présence de chemins tout faits pondus pas des guides en tout genre pour visiter barcelone. Puis je me retrouve à nouveaux dans des rues désertes et étroites, avec des détails architecturaux toujours aussi impressionnants les uns que les autres. Et puis enfin c’est le parc !!! Des l’entrée, des oiseaux rigolos me font retirer les écouteurs de mes oreilles, et Bob Marley laisse place à des gazouillis étrange et intenses, avant que Junior Byles ne revienne à nouveau me bercer. Dans ce parc se découvre petit à petit de multiples arbres, plus rigolos les uns que les autres, sous lesquels se prélassent des bados. Le ciel laisse paraître ses rivages bleutés, éclaircissant les lacs et fontaines, dispersant ce bonheur naturel a chaque parcelle du parc. Un petit détour vers l’arc de triomphe local, et une brève photo d’une station de vélos à louer, les « bicing », et me revoilà reparti vers le parc. Nous sommes a 2 pas de la mer, du zoo, du vieux Barcelone, et un calme éblouissant caresse les pelouses, le temps semble ralentir. On se croirait réellement ailleurs, Barcelone a cet avantage de posséder plusieurs atmosphère différentes, et pourtant toutes marquées par la joie de vivre de ses habitants.

 

Bon et puis c’est pas tout ça hein, mais il est quand même 4h30, et mon avion décollant a 19H30, il faut encore que je rentre et que j’embarque dans le bus qui m’y conduira, donc en d’autre terme, MAGNE TOI LE CUL, ça urge !!!!!Je quitte ce paradis non sans regret et me propulse le long de l’avenue de bord de mer. Soudain, tout plein de flic, partout. C’est bizarre. Puis,

200 mètres

plus loin, après avoir pris en photos le gros homard en bois qui sourit aux passant, la raison de cette forte densité flicale apparaît : une manifestation anti-corrida, criant pour l’abolition de cet acte barbare. Assis sur mon vélo peint en vache, je fais bien rire les manifestants, et j’admire ce défilé qui balaye l’à priori que j’avais à ce sujet, selon lequel tous les espagnols adorent la corrida. Je rentre donc, remercie mille fois Marta et Edu, et je vous remercie encore mille fois, surtout toi Marta si tu es arrivée jusqu'à la 6eme page Word, car Edu, malgré nos quelques mots échangés en francais, ne se sera sans doute pas senti le courage de tout lire, et je le comprend, hihihi. Donc encore tout plein de gros bisous a tous les deux !!!

 

En repartant, je m’achète un superbe sandwich au lard grillé, mima miam, pour à nouveau 3 fois rien, décidément ils savent bouffer pour rien du tout les catalans ! Donc au final, pour résumer, si vous n’êtes encore jamais allé à Barcelone, et à forcerie en Espagne, n’hésitez plus. Foncez y, et foncez y à cette période, avant qu’il ne fasse trop chaud, ou alors même carrément mieux, en septembre, car du coup la mer est plus chaude.

 

Gros bisous tout le monde !

Julien

 

 

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